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Comment l'agilité va m'aider à préparer l'Ultra Trail du Mont Blanc - Article 6 : Le plan de bascule

Que ce soit pour un projet professionnel ou pour un défi sportif, il est impossible de tout maîtriser à l’avance. Cependant, réduire les imprévus est indispensable pour apporter de la sérénité et réduire le risque d’échec. 


Je vous présente donc aujourd’hui mon “plan de bascule” de l’UTMB 🙂. 


A quoi sert un plan de bascule ? 

  • Diminuer les incertitudes

    • Avec une analyse détaillée des différentes étapes, et de leur durée estimée. 

  • Diminuer de la concentration nécessaire

    • Lorsque l’on suit un plan, nous économisons de l’énergie et de la concentration. 

  • Diminuer le stress

    • Le suivi d’un plan est “rassurant”, car permet de valider progressivement des étapes. 



Le plan de bascule d’un produit 

Après plusieurs mois de travail, votre produit a enfin atteint une maturité suffisante pour être utilisé massivement en production ? Il peut enfin remplacer un autre produit Legacy ? Il est donc temps d’effectuer une bascule pour activer votre produit. 

Une bascule peut impliquer un nombre d’étapes conséquent : Vérification de pré-requis techniques et métier, migration de données, activation/désactivation de flux, désactivation d’outils Legacy, sanity check… 

Généralement une bascule doit être réalisée dans un temps donné (avant l’ouverture d’un magasin par exemple). 

Le plan de bascule permet de lister les étapes, mais également de définir une estimation de temps (voire une limite à ne pas dépasser). C’est une sorte de tableau de bord permettant de se mettre en “alerte” si les choses ne se passent pas comme prévu. 

Cela permet de mettre son énergie uniquement sur les imprévus. 

Des imprévus, il y en aura toujours, mais les diminuer, c’est augmenter nos chances de succès. 



Mon plan de bascule UTMB

Selon le même principe qu’un plan de bascule, j’ai tenté de réduire les inconnues, avec une analyse détaillée du parcours. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de faire une reconnaissance réelle du terrain, mais je me suis contenté d’analyser les traces GPS et tableaux de parcours fournis par l’organisation. 

J’ai donc essayé d’estimer le temps que je mettrai entre chaque étape en tenant compte de plusieurs facteurs : 

  • Ma vitesse habituelle sur des formats longs

  • Le dénivelé

  • La distance de chaque étape

  • Un coefficient de fatigue

  • Un temps de repos prévisionnel sur certains points de ravitaillement

  • En définissant une limite de temps globale que je souhaiterais atteindre (moins de 40h)


Ces temps prévisionnels ne sont pour autant pas à respecter à la lettre, mais me serviront à me mettre en alerte : 

  • En cas d’avance trop importante : Suis-je parti trop vite ? Suis-je en allure de confort ? 

  • En cas de retard mineur : Me remobiliser, essayer de gagner un peu de temps aux ravitaillements. 

  • En cas de retard important : Revoir l’objectif. 

Ils me seront utiles également pour connaître la quantité d’eau et de nourriture que je devrai emporter entre chaque ravitaillement. 


Mon objectif principal n’étant pas un chrono, mais de finir, mon vrai combat contre le temps sera celui de la barrière horaire fixée à 46h30. 


Que du bonus ! 

Après plusieurs mois de préparation, l’approche de l’échéance apporte toujours une petite dose de stress (surtout quand on choisit de partager cela sur les réseaux sociaux 😅). 

C’est un bon stress, cela veut dire que le curseur d’ambition est suffisamment challengeant 😀. 

Quoiqu’il en soit et peu importe le déroulement qu’aura cette course, je suis déjà pleinement satisfait de pouvoir en prendre le départ. 

La préparation était certes perfectible, mais relativement bonne (et m’a permis de maintenir un bon équilibre familial et professionnel). Il ne reste plus qu’à se faire confiance, et donner le meilleur possible avec la forme et les conditions du jour. 

Pour ceux qui veulent suivre l’aventure, cela se passera ici

Rendez-vous d’ici 1 semaine ou 2 pour un petit bilan 🙂. 


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